Camden Town

Comme d’habitude, je prends le métro en début d’après-midi avec qu’une idée en tête, aller découvrir un nouvel endroit. Alors, je m’assieds, lève les yeux et décortique la ligne en me demandant quel est le nom de station le plus sympa. Et là, grosse surprise, je me rends compte que ma ligne passe par Camden Town. Encore quelques mois avant, ce nom ne m’aurait pas évoqué grand-chose. Mais là, il a fait tilt. J’ai plusieurs amis qui m’en ont parlé avant mon départ en me disant que c’était vraiment un endroit à aller voir. Ni une, ni deux, c’est décidé, cet après-midi, ce sera Camden Town. Dans l’escalator pour sortir de la station, je me retrouve à côté d’un monsieur qui était déjà en face de moi dans la rame. J’engage la conversation avec un prétexte tout trouvé : il a une valise à la main. On a un peu conversé et puis il est parti de son côté et moi du mien. Cet épisode a priori banal compte beaucoup pour moi car je me suis surprise moi-même. En tant normal, j’aurai hésité, stressé et je ne lui aurais pas adressé la parole. Et là, je ne me suis pas posée la question. Je me suis lancée spontanément et ça m’a donné confiance en moi. Après cette victoire, je suis partie explorer le marché couvert. En fait, c’est un dédale de petites boutiques charmantes (et bondées par les touristes). On y trouve vraiment de tout. Et c’est un peu une ambiance et hippie, et punk, et rock. J’aime bien. En passant sur un pont, j’ai vu un groupe de vrais punks (je dis vrais, car on voyait qu’ils faisaient pas semblants). J’ai bien pensé à toi papa. (Pour les gens qui n’ont pas la ref : mon cher papa est convaincu que je vais revenir d’Angleterre punk à chien. Perso, ça me donne pas très envie quoique je n’ai rien contre les punks.) J’ai pu faire du lèche vitrine (même si y’avait pas de vitrines). Je me suis trouvé un bonnet de hippie (que je porte quasiment tous les jours depuis), un t-shirt gris ligné de bleu avec un aileron de requin (ou de dauphin pour ceux/celles qui préfèrent) et un sarouel. J’ai adoré faire les magasins toute seule car j’ai pu aller où je voulais sans me soucier de où étaient les autres (vu qu’il y’avait pas d’autres), prendre le temps que je voulais dans chaque boutiques et surtout ne pas avoir peur du regard des autres en me disant : “mais ils vont dire quoi si je vais voir ce magasin”. Je suis donc passée à côté d’un vendeur d’habits d’un style rock (mes proches pourront confirmer que c’est pas exactement mon style de vie) et je me suis tapée la causette avec un vendeur, Sam, qui était très sympathique. Et pour les curieux : non, je n’ai rien acheté :). Après avoir déambulé pendant presque 3 heures, j’ai pris le chemin du retour. J’en avais marre de la constante musique et du monde mais j’étais heureuse de mon après-midi.

1 Comment

  • Anne
    Que de belles découvertes et de rencontres… Génial que tu profites de ce temps pour te balader et découvrir ta nouvelle ville….

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