Pour ma deuxième journée complète à Londres, je n’ai pas vraiment eu le choix de l’activité. En effet, avec les autres jeunes du canton de Vaud qui sont à Londres avec moi, on avait la journée d’introduction à l’école. Je me suis donc levée de bonne heure (c’est-à-dire trois quarts d’heure avant que mon réveil ne sonne) et j’ai retrouvé le groupe de suisses après 45 minutes de transports. J’en connaissais déjà certains pour avoir fait leur connaissance dans l’avion. J’ai rencontré les autres et nous sommes entrés dans le bâtiment. On a été très bien accueillis. On a eu droit à une présentation des membres du staff et de nos différents profs. On a fait un jeu de présentation entre suisses et anglophones, car il y avait aussi dans la salle des étudiants anglophones. Ils étaient là parce qu’ayant une année de plus que nous, ce sont nos mentors. Ils nous ont fait visiter l’école. Elle n’est pas très grande mais ses plafonds sont hauts et elle doit avoir cinq ou six étages. C’est donc assez long pour passer d’un bout à l’autre du bâtiment. Tout le monde était prévenant et le staff a bien précisé que si on avait un quelconque problème ou simplement une question, il ne fallait pas hésiter à en parler à quelqu’un de l’école. Je trouve que ça change de la Suisse où j’ai l’impression que nous sommes plutôt indifférents. On a aussi reçu nos ID cards. Ce sont des cartes magnétiques qui nous permettent d’entrer, de sortir de l’école et de nous déplacer dans le bâtiment. Par exemple, si je veux ouvrir le couloir pour accéder à la salle où j’ai mon cours de math, je dois passer ma carte sur un lecteur. Mais si ce n’est pas l’heure de mon cours de math, je n’ai pas accès à ce couloir. Pareil avec la bibliothèque ou les toilettes. Et surtout, il ne faut pas oublier de porter ce badge autour du cou de manière visible. Ils justifient ce système par l’argument de la sécurité. Peut-être qu’il est valable mais je me sens un peu contrôlée. Ça me fait tout drôle car l’année dernière au gymnase, les profs n’en avaient rien à faire de nos activités (et conneries) dans les couloirs tant qu’on était présents en cours. À treize heures, on avait fini la journée, et avec l’équipe des vaudois, on a décidé d’aller au centre-ville pour manger quelque chose, et ensuite, de nous balader. On a fini par jouer les touristes et à faire pleins de photos du London Eye et de Big Ben. On a croisé des artistes de rue très doués et on a vu du street art. Je suis fan ! En fin d’après-midi, j’étais fatiguée par ma journée et j’ai faussé compagnie aux autres pour rentrer chez moi. En sortant du métro, je suis allée au Tesco (le supermarché du coin) pour acheter des trucs à grignoter. Je vous en parle car il y a quelque chose qui m’a vraiment choquée : Je suis certaine que vous voyez à quoi ressemble la boîte de boule Lindt. Si si, celle qui coûte entre 10 et 15 balles. Et bien ici, on la trouve pour 5,5 Livres sterling. C’est-à-dire 6 francs et des poussières. C’est l’affaire du siècle pour une addicte au chocolat comme moi. Je n’en ai pas encore acheté mais ça ne saurait tarder ! Oui, maman, je t’en ramènerai à Noël <333.
Et c’était le petit coup de pub pour (bien) finir l’article :)))
9 septembre 2022
Quand je vous parle de chocolat… et de Big Ben bien sur !

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